Déontologie
Clarté de la relation Personne/Psychopraticien dans la thérapie
Dans cette relation de caractère professionnel, le mieux être de la personne est la préoccupation première du psychopraticien. Ce dernier renonce à faire miroiter des promesses de guérison irréalistes.
Dès le début de la relation d’aide, le psychopraticien doit définir un cadre clair en attirant l’attention de son interlocuteur sur ses droits et ses devoirs et souligner les points suivants :
- La responsabilité propre du patient et la nécessité de sa coopération active.
- Le type de méthode et les outils employés.
Respect de la personne, empathie et non-jugement
Le psychopraticien écoute et encourage la personne à s’exprimer, et ce, de façon inconditionnelle, quel que soit le contenu des propos. Le thérapeute ne peut exercer ou favoriser aucune sorte de pression ou de contrainte sur une personne. Il agira uniquement dans le respect de l’intégrité de la personne humaine et des droits de l’homme, sans jamais imposer des vérités ou des croyances qui lui sont personnelles.
Confiance
Le psychopraticien est une personne de confiance et s’engage à ne pas exploiter ses interlocuteurs financièrement, sexuellement ou émotionnellement. Il s’abstiendra d’exercer toute forme de pouvoir, de pression ou d’autorité sur la personne qui le consulte.
Domaine de compétences
Le psychopraticien accepte de réaliser des accompagnements adaptés à sa formation et à ses compétences. Il s’engage à orienter les personnes qui le consultent vers d’autres praticiens s’il reconnaît qu’il atteint ses limites. Le psychopraticien ne doit traiter aucune maladie « grave » sans surveillance médicale. Il doit s’assurer que le malade en question se soumet régulièrement à cette surveillance.
Transparence
Le psychopraticien est explicite sur ses honoraires, les périodes de congés, les modalités de paiement, et le déroulement de l'accompagnement en psychothérapie (conditions d’annulation ou du report d’une séance…).
Perfectionnement
Le psychopraticien doit veiller à actualiser ses connaissances et pratiques en se tenant informé des recherches et des avancées dans son domaine d’application. Il participe régulièrement, et tout au long de sa pratique professionnelle, à un cadre de supervision et de contrôle de sa pratique par un tiers qualifié.
Secret professionnel et devoir de discrétion
Le psychopraticien est soumis au secret professionnel sur le contenu de ce que le patient révèle dans l’exercice de sa profession.